Le peigne de Cléopâtre, Maria Ernestam
Le peigne de Cléopâtre, Maria Ernestam, Gaïa, 2 Octobre 2013, traduit du suédois par Esther Sermage et Ophélie Alegre, 318 pages
Résumé :
Trois amis de longue date : Maria, Anna et Fredrik qui semblent bien se connaître en apparence vont avoir l’idée d’unir leurs champs de compétences diverses et variées pour fonder une société appelée « Le peigne de Cléopâtre » dont l’ambition folle n’est rien moins que résoudre les problèmes des gens !! Les clients leur demandent une aide dans l’aménagement de leur intérieur, pour leurs problèmes de comptabilité et tout se passe bien jusqu’au jour où une vieille dame, maltraitée depuis toujours par son mari, leur soumet une bien étrange mission : assassiner son époux ! Les trois amis peinés par le récit de cette femme sont au moins d’accord sur une chose : il leur est moralement impossible d’accéder à cette requête. En revanche, ils veulent l’aider par d’autres biais. C’est alors que, quelque temps plus tard, la femme revient et les remercie de leur précieuse aide en leur versant, comme elle l’avait promis, une coquette somme. Qui a commis l’acte criminel ? A moins que le mari ne soit, contrairement aux apparences, mort naturellement…
Mais les demandes saugrenues se succèdent et la mort frappe de nouveau. Qui s’est drapé du costume du justicier vengeur ? Après tout, le passé très chargé des protagonistes et leur sensibilité propre leur donneraient à chacun de solides raisons d’agir ainsi. Les révélations se font peu à peu et le voile se lève sur plus d’un secret…
Critique :
Un roman poignant, fort, sensible qui ne saurait laisser indifférent. Outre l’intrigue criminelle, Maria Ernestam nous donne à goûter la force des liens amicaux, familiaux et amoureux qu’ils soient porteurs ou tout à fait destructeurs. Les trois personnages, différents, sont bien campés et portent en eux une part de lumière et de ténèbres également. Le lecteur fait un bout de chemin avec eux, voyage dans le temps et l’espace tout en cherchant l’ultime clé du puzzle qui permettra d’y voir plus clair.
Une écriture dense pour un roman vraiment surprenant.
Un extrait qui met en place les éléments du roman :
« Tout avait commencé quelques semaines auparavant. L’idée de lancer une entreprise qui réglerait les problèmes des gens avait germé au cours d’une nuit délicieuse qui avait vu défiler les irish-coffees. Ils avaient ainsi dressé la liste des services qu’ils pourraient proposer. Mari avait raison. Réunis, leurs domaines de compétences couvraient un large éventail. Fredrik s’était chargé de concevoir une brochure attrayante, et Mari de créer un site Internet.
Anna avait observé ses deux amis le sourire aux lèvres. Leur enthousiasme était aussi touchant que communicatif, mais elle s’était perdue dans ses pensées. Mes plus proches amis me sont en réalité inconnus, s’était-elle dit. Pourquoi Fredrik ne nous a-t-il jamais présenté ses petites amies ? Pourquoi Mari n’a-t-elle jamais voulu nous raconter sa vie en Irlande avec David ? Malgré toutes les zones d’ombre, l’idée de travailler avec eux ne me pose aucun problème. Cette surprenante conclusion l’avait comblée de joie.
Au petit matin, quelque peu éméchés, ils s’étaient demandé comment ils allaient appeler leur entreprise. Aucune proposition n’avait été retenue jusqu’à celle d’Anna.
_ Je sais : Le peigne de Cléopâtre. »
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Je ne l’ai pas encre lu, mais cela ne saurait tarder. A bientôt.
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Bonjour, je viens hier soir de terminer la lecture du peigne de cleopatre.
Je l’ai adoré autant sinon plus que les oreilles de buster .
Les 3 personnages principaux sont attachants on va au fil des pages découvrir chacun d’eux . Le suspense est là. On se demande qui tue!!
Travaillant dans une médiathèque, je pense que je vais le retenir pour notre sélection de notre prix des lecteurs .
A lire absolument 🙂
Merci pour ce commentaire !
C’est vrai que c’est un roman empli de… mystère !