La dernière valse de Mathilda, Tamara McKinley
La dernière valse de Mathilda, Tamara McKinley, Archipel, Février 2005, Archipoche, Janvier 2007, traduit de l’anglais
Le début du roman :
Jenny est une jeune artiste qui vit à Sydney. Sa vie implose lorsque son mari et leur enfant disparaissent prématurément. Au moment de l’héritage, elle découvre avec surprise que son mari défunt lui a légué une parcelle de terre en plein coeur du bush australien. Ils avaient, il est vrai, vaguement évoqué ce projet pour leur lointain futur si bien que cette secrète initiative constitue un véritable choc pour la jeune femme. Elle décide alors de se rendre sur ses terres et en découvrant une nature indomptée et un monde d’hommes hostiles, elle se met à douter. Est-ce vraiment là sa place ?
Bientôt, elle découvre des carnets abandonnés d’une jeune fille, Mathilda, ayant vécu sur cette même terre quelque cinquante ans plus tôt. Elle se plonge avec avidité dans l’histoire de cette femme qui s’est battue corps et âme pour défendre sa terre contre un destin contrarié, un père violent et des voisins rôdant tels des vautours prêts à se jeter becs en avant sur son bien.
La lecture de ces journaux intimes va entraîner Jenny bien plus loin qu’elle ne pouvait le soupçonner…
Critique :
Cette saga nous offre un voyage saisissant à travers le bush australien. Le parcours croisé de deux femmes déterminées à aller au bout de leurs rêves et à surmonter un à un chaque obstacle est passionnant.
McKinley sait nous captiver et nous émouvoir au fil des pages jusqu’à la fulgurance finale.
Un petit extrait qui donne à savourer l’ambiance de ce roman incroyable :
« Alors qu’ils s’approchaient peu à peu de la montagne, Jenny constata que le roc, en partie recouvert de broussailles épaisses, semblait surgir d’un bois formé d’arbres très anciens, constituant une sorte d’oasis. Elle distinguait même le bruit d’une chute d’eau et des chants d’oiseaux. Peut-être était-ce l’endroit où Mathilda s’était un instant reposée ? Elle chassa résolument cette idée de sa tête, refusant que cette merveilleuse journée fût ternie par de sombres pensées.
Brett la précéda à travers le fouillis de verdure, dont les frondaisons formaient un rempart contre la chaleur. ILs débouchèrent tout à coup au bord d’un bassin naturel, alimenté par une cascade. Elle ramena son cheval au pas et sourit à son compagnon de route. A bout de souffle, elle savait qu’elle qu’elle aurait le lendemain d’énormes courbatures, mais pour l’instant seul comptait le bonheur de se livrer à la joie pure de la promenade.
_ C’était merveilleux, articula-t-elle. Merci de m’avoir accompagnée.
_ Pas de poblème, marmonna-t-il, sautant de cheval et se dirigeant vers elle.
_ Vous ne comprenez pas, expliqua-t-elle en cherchant à reprendre sa respiration. Je ne pensais pas que je serais capable de remonter en selle après l’accident. Mais j’ai réussi à le faire ! J’y suis arrivée !
Elle se pencha sur l’encolure de la jument rouanne et la caressa doucement.
_ Merci, ma belle, murmura-t-elle.
Brett gardait une expression impénétrable. »
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Je l’ai dans ma PAL. Faut vraiment que je l’en sorte !