Comment les grands de ce monde se promènent en bateau, Mélanie Sadler
Comment les grands de ce monde se promènent en bateau, Mélanie Sadler paru chez Flammarion le 7 Janvier 2015, 145 pages.
Spécialisée dans l’histoire argentine, Mélanie Sadler signe son premier roman.
L’histoire en quelques mots :
Un professeur d’université spécialiste de l’histoire précolombienne : J.L Borges met à jour, par hasard une découverte anormale : la présence d’une déesse aztèque dans un manuscrit turc datant du XVIème siècle ce qui démontre une incohérence puisqu’à cette époque, l’empire Ottoman n’avait pas connaissance des aztèques.
Un véritable jeu de piste débute pour ce prof désireux de percer à jour cette énigme aidé par son ami turc : Hakan, qui va tout faire pour résoudre ce formidable mystère le menant d’aventure en aventure entre parchemin codé et crypte secrète.
Mon avis :
Un court roman d’énigme plutôt original avec une vraie drôlerie de ton, un duo amusant et des parallèles entre passé et histoire qui lèvent peu à peu le voile sur ce mystère inédit.
Un roman à la croisée des genres : divertissement et érudition, peuplé de références littéraires pointues et divers clins-d’œil adressés au lecteur. Ce n’est malheureusement pas toujours suffisant pour nous maintenir en haleine.
Pas nécessairement grand public car le néophyte peut perdre dans ce dédale historico-culturel…
Un roman plaisant sans être transcendant.
Place à l’extrait :
« J.L Borges maugréa, les traita d’incapables, on n’est jamais mieux servi que par soi-même, et ces jeunes pas débrouillards pour un sou, on s’étonne que le monde ne marche plus droit, de toute façon l’université était foutue, cela faisait longtemps qu’il le disait, ce n’était pas cette bande d’amateurs qui allait la restaurer, et la Malinche commençait sérieusement à le gonfler, et il allait donc prendre ses billets d’avion direction Mexico. Pendant ce temps, Hakan, à l’autre bout du monde, chargé de mission par J.L. Borges, n’obtenait guère de résultats plus glorieux. Il avait beau chercher, aucun manuscrit d’époque, aucun document de gouvernement ne faisait mention d’un empereur aztèque clandestin sur les terres ottomanes. Cela faisait sept fois qu’il relisait le manuscrit de Saadeddyn retraçant l’histoire de Suleyman, au cas où il aurait loupé un indice. Inutile. Il fallait se rendre à l’évidence, le réseau d’intelligence planétaire dont avait rêvé le vieux professeur ramait douloureusement.«
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