La main de la nuit, Susan Hill
La main de la nuit, Susan Hill, publié chez Archipel le 22 Octobre 2014, traduit de l’anglais par Pierre Brévignon, 185 pages.
Susan Hill est une auteure anglaise qui a notamment écrit La dame en noir adapté au cinéma avec Daniel Radcliffe.
Le synopsis :
Adam Snow est un marchand de livres rares et anciens et, dans le cadre d’une de ses missions littéraires, s’égare dans la campagne anglaise et tombe sur un manoir abandonné ceint d’un grand jardin qui va immédiatement opérer une forte attraction sur lui. Tandis qu’il s’approche, il sent une petite main invisible se glisser dans la sienne. Elle semble appartenir à un enfant fantôme. Cette sensation fugace et glaçanate ne le quittera pas jusqu’à devenir de plus en plus prégnante et angoissante.
Jusqu’à la révélation ultime…
Mon avis :
Susan Hill signe là un roman à l’atmosphère sombre, composé d’une bonne dose de fantastique, d’un brin de suspense, le tout saupoudré de quelques délicieux frissons de terreur…
Rassurez-vous, ce conte noir et ensorcelant n’est pas si effrayant mais le lecteur imaginatif visualise parfaitement ce manoir lugubre bordé d’un grand jardin et pourra même sentir l’étreinte glacée de la menotte enfantine. Quelques scènes sont tout particulièrement délicieuses. L’on aimerait qu’elles se prolongent encore. C’est presque trop court.
A lire lors d’une de vos soirées orageuses d’automne…
Un petit extrait pour vous mettre en condition :
« Le temps d’apercevoir une eau noire et les falaises au loin, je reculai, terrorisé. Un faux mouvement faillit me faire trébucher, mais je me ressaisis in extremis et courus jusqu’à la voiture _ en sécurité. Puis je sentis soudain la petite main dans la mienne. Cette fois, elle ne se blottissait pas doucement : elle refermait sur moi une poigne violente et j’eus l’impression qu’elle essayait de m’entraîner vers le précipice. Il m’est difficile de décrire cette poigne si déterminée, si insistante, et la force invisible qui en émanait. La main était bien celle d’un enfant, mais sa puissance était celle d’un homme. On aurait dit qu’elle m’exhortait à avancer, me guidait en direction du précipice _ se faisait enjôleuse, puisque je résistais à sa force.
L’orage était loin à présent, et l’humidité dont l’air était gorgé m’empêchait de respirer. »
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Je l’ai bien aimé bien que j’aurais voulu plus frissonner…
Oui, elle aurait pu en effet augmenter le sentiment d’angoisse chez son lecteur.