 |
Prix Goncourt des lycéensLe quatrième mur, c’est un mur symbolique dans le milieu du théâtre. C’est ce qui sépare les comédiens du public : une frontière en somme, entre réel et virtuel. Mais c’est aussi dans ce roman de Sorj Chalandon ce qui sépare les peuples et attise les haines. Nous sommes au Liban en 1976 et Sam qui a fui la Grèce, rêve de monter Antigone à Beyrouth en choisissant des acteurs qui sont avant toute autre chose des ennemis au coeur de cette guerre : chiites, druzes, chrétiens, Palestiniens… Et ce mélange représenterait le symbole d’une entente possible au coeur d’un conflit ancré. Une heure de trêve… Mais Sam est gravement malade et passe le flambeau à son ami Georges qui lui promet de mener à bien son projet et n’hésite pas à lui mentir quant à l’avancée de la pièce. Le projet est bien difficile à mettre en place et la mission quasi suicidaire.
J’ai dû me perdre quelque part au Liban car malheureusement je ne suis pas parvenue à rentrer dans ce livre dont le sujet me plaisait pourtant ni à m’intéresser aux personnages et à bien démêler tous les fils de cette histoire complexe liée à l’Histoire. Du même auteur, j’avais préféré Une promesse…
|