Ne lâche pas ma main, Michel Bussi
Ne lâche pas ma main, Michel Bussi paru chez Pocket le 26 Avril 2014.
Résumé du livre
Au premier abord, tout pourrait paraitre calme et joyeux dans l’univers de Michel Bussi, dans son livre : Ne lâche pas ma main. Un couple heureux prend du bon temps à La Réunion et profite du soleil, des palmiers des eaux turquoises.
Mais un jour, la femme disparaît dans sa chambre d’hôtel et tout va alors basculer, très rapidement. Pourtant en déplacement avec leur enfant âgée de 6 ans, le mari est accusé du meurtre de sa femme. Il décide alors de s’enfuir, amenant sa fille avec lui.
Le plan Papangue est le plan Epervier. L’histoire rime alors avec aventure, surprise, meurtre. Les paysages décrits dans le livre sont d’une beauté insoupçonnée et l’intrigue est extrêmement prenante.
Ne lâche pas ma main de Michel Bussi est un polar à mettre dans toutes les mains des lecteurs avides de sensation fortes.
Les citations les plus marquantes de l’oeuvre : Ne lâche pas ma main
Quand le malheur vous touche, on refuse tous d’admettre qu’il n’y a aucun coupable à punir. Alors pour diminuer ses souffrances, on s’invente une vengeance.
Comment apprécier une taille de guêpe lorsque l’on a goûté au parfum d’une reine ? Imelda possède un corps de chocolat, double crème, à s’en empiffrer. Des formes qui débordent, floues, changeantes, un nuage de sensualité à pétrir de ses désirs.
Il ne reste d’elle que des empreintes de pas mouillés sur le carrelage nickel. Les traces s’effacent déjà, comme si le carrelage froid avait aspiré le reste de la fille, les pieds en dernier. Une sorte de sable mouvant high-tech, pense bizarrement Eve-Marie. Elle soupire, seule dans l’immense couloir vitré.
Proverbe réunionnais : « Les puces ne restent pas sur les chiens morts », les malheurs éloignent les amis.
Il ne peut détacher son regard du couteau dans la main du Malbar, de la lame rouge. Il n’esquisse pas un geste de défense. Le seul qu’il aurait espéré avoir le temps de faire, au fond, c’est de se tourner à nouveau vers la mer et de dire au revoir aux vagues, à la lumière, à l’horizon. Le reste, il s’en fout. Mais le Malbar ne lui en laisse même pas l’occasion.
« Une ile, un monde », proclame le slogan touristique de la Réunion. Pas faux, au fond. Sur quarante kilomètres carrés est rassemblé un échantillon représentatif des inégalités entre les peuples des cinq continents.
Un laboratoire de l’humanité.
La violence ne naît pas par hasard, il y a toujours un terrain pour la faire pousser.
Pourquoi tuer Rodin ?
Pas pour le voler. Rodin était un type qui n’avait rien sur lui, rien à lui, pas même une case où dormir.
Un instant de rien du tout, comparé à une vie de contemplation.
Et si Rodin avait été victime d’une malchance suprême, d’une de ces ironies cruelles dont s’amuse parfois la vie ?
Tourner la tête rien qu’une fois… mais au pire des moments.
La main de Christos attrape soudain le sachet de zamal coincé entre ses genoux et, d’un geste de pêcheur résigné, le jette le plus loin possible dans l’océan.
Jean-Jacques, tout en versant sa Dodo dans son verre, détaille la bouteille de rhum Charrette sur la table, le bol et les glaçons, les pistaches, les samoussas. A volonté. On soigne d’autant plus les clients qu’ils sont rares…
Quand le malheur vous touche, on refuse tous d’admettre qu’il n’y a aucun coupable à punir. Alors pour diminuer ses souffrances on s’invente une vengeance.
Parfois le métissage compose des chefs d’oeuvre qui vous saisissent par leur beauté universelle ; mais le plus souvent, la nature teste des trucs.
Toutes les majorités dominantes, toutes les élites cherchent à vous transformer en dodo. Un poulailler bien sage. Confort, sécurité, paresse. Un programme sur mesure … Les réunionnais qui calculent leur RSA en litres de rhum charrette ne vous diront pas le contraire.
Comme tu veux, papa.
Si tu crois que la police est plus efficace que les fées contre les sorcières.
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